Cette année, Bande de Peur vous emmène sur la route avec nous ! Dans ce premier compte rendu, suivez les aventures de Florent sur un itinéraire de 7 jours entre France, Allemagne, Autriche et Italie !
7 jours de moto. C’est à la fois peu et beaucoup, selon l’objectif que l’on se fixe. Alors que la première idée était de prendre un ferry pour ensuite tracer la route jusqu’en Ecosse et visiter les Highlands, je me rabats finalement sur une destination plus continentale, axée sur le plaisir routier.
Au départ de Paris, je décide de contourner la Suisse par le Nord, en passant par l’Allemagne, puis de revenir par l’Italie en traversant le Tyrol. Sur la deuxième partie du Trip, j’avais prévu un itinéraire par les lacs italiens, les Alpes puis le Massif Central avant de revenir à mon point de départ. Je pars seul, avec un seul hébergement réservé : en route pour l’aventure !
Préparatifs :
La première décision est celle de la moto qui va m’emmener sur ce périple. Alors, routière, sport GT ou trail ?
Mon choix se porte finalement sur l’Africa Twin, dans sa version Adventure Sports et en boîte mécanique. Depuis son retour avec la devise True Adventure, l’Africa Twin rencontre un certain succès sur le marché de la moto, avec un positionnement très différent de ses concurrentes. Honda met en avant une certaine vision de l’aventure avec une moto orientée offroad, mixant simplicité et modernisme sans participer à la course à la puissance que se livrent les constructeurs motos, KTM et Ducati en tête.
Dans sa version Adventure Sport, l’Africa Twin bénéficie de suspensions à grands débattements, de crash cages, d’une bulle haute, d’une prise 12v, de poignées chauffantes et surtout d’un grand réservoir de 24L. Autant d’arguments en faveur de la reine du désert m’ont conforté dans ce choix. Pour partir en autonomie, j’ajoute un grand top case pour les outils et les fringues, un sac sanglé sur la selle passager pour le matériel de camping, un support téléphone pour le guidage… Et c’est tout !
En ce qui concerne le parcours justement, j’ai utilisé Google maps pour préparer mes 7 itinéraires. Bien pratiques, les fonctions éviter les péages et éviter les autoroutes permettent de tracer une route sinueuse. Avec quelques renseignements pris en ligne pour ne pas manquer les plus belles routes et les plus hauts cols, il est facile de se composer un itinéraire idéal. La moto et le pilote sont prêts, en selle !
Jour 1 – Paris (France) / Gerardmer (France)
Je quitte l’Île de France sous le soleil par l’autoroute A5 afin de rejoindre au plus vite le Sud des Vosges et la ville de Belfort, où commence véritablement mon parcours. Après 4H30 de monotonie débute enfin la route sinueuse, celle qui va m’emmener au Ballon d’Alsace : 1247m et le premier sommet du trip. Je m’arrête déjeuner au pied des premiers lacets afin de recharger les batteries avant de se lancer dans les virages !
Une fois la pause terminée, c’est le début des choses sérieuses : la D465 qui conduit jusqu’au Ballon d’Alsace. La route est tortueuse mais la pente progressive : pas de doute, on est bien sur un massif de moyenne montagne ! La vue est dégagée sur la Forêt Noire, le panorama est superbe. Pas de le temps de s’attarder cependant, le timing est serré sur cette première journée. Je repars en direction de La Bresse pour découvrir le lac-barrage de la Lande. Le paysage est magnifique, j’en profite pour prendre quelques photos et m’arrêter quelques minutes à côté d’un téléski.
Après la Bresse, je rejoins la fameuse route des Crêtes en passant au pied du sommet du Hohneck (1363m). L’itinéraire logique me conduit jusqu’à Sainte-Marie-aux-Mines. De là, je fais le choix de redescendre par l’Ouest, afin de rejoindre mon hébergement à Gérardmer. Au final, la journée se termine avec 640 KM pour 8h30 de moto.
Jour 2 – Gerardmer (France) / Bach (Autriche)
L7H. Le réveil sonne, une nouvelle journée chargée est au programme, avec pas moins de 3 pays sur le trajet. A peine parti de Gérardmer, je découvre la vallée de Munster sous le soleil levant, le point de vue est magnifique.
Je repars donc sous le soleil direction l’Allemagne et la fameuse Forêt Noire. N’ayant pas de connaissances sur cette partie du périple, j’ai tracé l’itinéraire au feeling et en évitant toutes les autoroutes. On verra bien au fur et à mesure de la journée, l’idée étant tout de même d’atteindre l’Autriche dans le milieu de l’après-midi.
Après un rapide passage à Waldkirch, je marque l’arrêt à St. Märgen, un joli village au coeur du Sud de la Forêt Noire.
La suite du tracé passe par Hinterzarten, une station de sports d’hiver de moyenne altitude, puis par Titisee-Neustadt et son lac du même nom. Le paysage est verdoyant avec des collines et des champs à perte de vue. Après un passage plus au Sud sur des plateaux plus élevés et dédiés à l’agriculture, je rejoins les gorges de Wutach, une réserve naturelle unique et protégée.
Tantôt vallonnée et verdoyante, tantôt cultivée à perte de vue, le bilan est très positif au moment de quitter la Forêt Noire. Les routes sont en très bon état et le pilotage plutôt facile, le relief étant aisé à anticiper. Il est même possible d’y croiser d’improbables motards voyageant en MP3 500 ou T-Max…
Pour rejoindre l’Autriche, je choisis de longer le lac de Constance, espérant pouvoir ramener de belles images de cette étendue d’eau frontalière de la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. Si l’itinéraire me fait approcher par de superbes vignobles, la suite est moins alléchante : le lac n’est quasiment pas visible de la route et il est difficile à longer en période estivale.
Le mois d’août n’étant probablement pas le meilleur moment de l’année pour découvrir ce coin-là, je me retrouve coincé derrière des files de camping cars agglutinés sur les bords du lac. Je décide de changer l’itinéraire et d’emprunter les départementales plus reculées pour atteindre le Sud du lac et l’Autriche.
Une fois la frontière passée, je suis la route jusqu’à Dornbirn puis prends la direction de l’Est. A partir de ce point là, le décor change radicalement : l’altitude monte rapidement et on se retrouve de nouveau en montagne. Le tracé remonte le Bregenzer Ache vers sa source, dans le massif de Lechquellen. La route se fait plus pentue, le paysage devient majestueux, la circulation se fait inexistante : la montée vers le Hochtannberg Pass sera l’un des plus beaux souvenirs de ce trip, complété par une petite course jusqu’au sommet avec un local en ZX6R… Pas de doute, l’Africa Twin a le potentiel pour suivre une sportive sur ce tracé étriqué, mais toujours avec un revêtement en parfait état.
Il est déjà presque 18h, il me reste une trentaine de kilomètres de lacets pour rejoindre l’hébergement que j’ai réservé à Bach le matin même. L’itinéraire rejoint Warth, puis j’emprunte la partie Est du Flexen Pass, gardant la partie Sud, la plus belle, pour le lendemain. La journée se termine à l’hôtel avec un bon repas local. C’est l’occasion de goûter au Wiener Schnitzel, une escalope de veau panée doublée pour l’occasion d’une escalope de porc. Juste ce qu’il fallait pour mettre le point final à cette journée très complète.
Jour 3 : Bach (Autriche) / Edolo (Italie)
Après deux jours à abattre de nombreux kilomètres, l’itinéraire est beaucoup plus court aujourd’hui… Environ 320 km mais avec tout de même 7h de moto au programme. C’est la journée pour user les bandes de peur! Je commence la journée en remontant la partie du Flexen Pass empruntée la veille dans le sens de la descente, puis bifurque vers le Sud. La route est majestueuse, avec des tunnels ouverts à fleur de montagne. Je m’aventure sur une piste parallèle pour faire quelques photos de ce panorama.
La vue est si belle sous le soleil matinal qu’il est difficile de repartir. Je remonte sur l’Africa Twin et reprends la route en direction de l’Italie. Une fois le Flexen Pass derrière moi, la route serpente le long des montagnes jusqu’à la frontière, ouvrant la voie vers les lacs de Resia (et son réputé clocher dépassant du niveau de l’eau) et de San Valentino alla Muta. Situés à 1400m d’altitude, ces lacs alpins offrent un superbe panorama, avec au second plan les premiers massifs du parc national du Stelvio.
Dans la ville de Gomagoi (Tyrol Italien), je prends la route du fameux col du Stelvio, l’un des principaux points du roadtrip. Venant de l’Autriche, le trafic se densifie, avec le retour des campings cars, des collections de cyclistes et de motards et même quelques locaux en ski de fond à roulettes… Pas de doute possible, l’action se passe par là !
Je suis à bon rythme 3 allemands, les premiers à tordre la poignée depuis le début du trip. L’un d’entre eux, équipé d’une BMW 1250GS neuve ne fait pas dans le détail et trace jusqu’au sommet, laissant ses camarades derrière. Je tente de le suivre jusqu’au superbe point de vue en haut du Stelvio pass. Le paysage est époustouflant, la route serpente entre neiges éternelles et les roches abruptes.
La descente s’effectue par la partie Sud, plus rapide avec moins d’épingles. Arrivé à Bormio, c’est l’heure de la pause gastronomie locale. Une pizza quattro formaggi plus tard, je redémarre le twin, direction l’Est et la station Santa Caterina di Valfurva. La route redevient fluide, je suis presque seul lorsque j’atteins ensuite le Col de Gavia et ses 2618 mètres d’altitude. Je marque l’arrêt à White Lake et son historique crucifix.
La descente vers Pezzo n’est pas de tout repos : le tracé est très sinueux et la route étroite : il faut s’arrêter pour croiser les voitures qui montent dans l’autre sens. La prudence est de mise, d’autant que les accidents routiers ont fait la légende de ce col.
Je contourne le Monte Adamello par l’Ouest pour rejoindre le Col du Mortirolo. Le tour de Lombardie continue ensuite par la ville de Tirano, à deux pas de la Suisse. La journée se termine par une route sinueuse pour remonter vers le Nord en direction de la ville d’Edolo, l’étape de cette 3ème nuit.
Jour 4 : Edolo (Italie) – Sandigliano (Italie)
Après avoir enchaîné les virages hier, la route d’aujourd’hui sera beaucoup tranquille. Une journée dolce vita donc, avec au programme 3 lacs italiens tout en tentant de couvrir le maximum de distance sans prendre l’autoroute et en se rapprochant des Alpes françaises. Dans ce but, je décide de couper au plus court, quitte à prendre de nouveau quelques routes à chèvres. Après tout, est-ce qu’on ne roule pas en trail pour cela aussi?
Je contourne le parc Orobie Bergamasche par le sud, en approchant progressivement du Nord-Est du lac de Côme. Le panorama est moins montagneux, mais toujours superbe, avec des collines verdoyantes et des petites routes escarpées dans les vallées.
J’arrive finalement sur les rives du lac de Côme en fin de matinée, à proximité de Lecco. Je décide de ne pas faire confiance au GPS (quelle erreur!) et de longer le lac jusqu’à la ville de Côme, alors que l’itinéraire me faisait passer plus directement au Sud.
La route se révèle peu intéressante, la vue sur le lac étant en permanence cachée par les villas construites au bord du rivage. Finalement, il est déjà 13h lorsque l’Africa Twin pose ses roues à Côme, au pied du temple de Volta et en face du funiculaire qui dessert le village de Brunate.
Après un sandwiche au bord de l’eau, l’équipage se remet en route en direction du lac Majeur. Après avoir passé Varèse, son lac et son parc régional, j’arrive en milieu d’après-midi dans la petite ville de Laveno-Monbello. Les premières vues sont magnifiques… et rapidement bouchées par des villas lorsque je reprends la route qui longe le lac par le sud.
Décidément, il semble qu’il soit bien plus agréable de visiter les lacs italiens en bateau qu’en moto. Peut-être que mon itinéraire est également perfectible. Je décide cependant de m’arrêter un peu pour reposer l’homme et sa machine.
Le temps passe et il me reste encore un lac à découvrir avant de chercher un lit pour cette nuit : le lac d’Orta. Je décide de raccourcir l’itinéraire original en passant par le Sud en lieu et place de la boucle initiale prévue par le point de vue de Mottarone. Qu’importe, la route passant par Sovazza me permet de rattraper un peu de temps.
En arrivant au lac d’Orta, je suis déçu pour la troisième fois de la journée par les lacs italiens : la vue n’est pas terrible depuis la route. Je m’arrête tout de même pour découvrir l’île Isola di San Giulio. Avec cette halte, je trouve un hébergement à Sandigliano, une soixantaine de kilomètres au Sud-Ouest. Je termine donc la journée en prenant cette direction, tout en faisant quelques détours pour profiter des routes sinueuses sur le chemin.
Jour 5 : Sandigliano (Italie) – St Laurent du Pont (France)
Le cinquième jour du trip se lève sur la Vallée d’Aoste, premier point d’intérêt de la journée. Reconnu pour sa gastronomie, le coin regorge de petits cols desservants les stations alpines environnantes. Pour éviter des détours, je choisis de passer par l’Est de la vallée et d’emprunter la route SR45 jusqu’à Brusson et son joli lac. La suite de l’itinéraire passe par le col de Joux, un point de vue sublime sur Alpes pennines.
Une fois reparti, deux solutions s’offrent à moi : le tunnel du Mont Blanc et le passage par le Sud et le col du Petit Saint Bernard. Etant définitivement fâché avec les autoroutes et les routes à péage, je décide de délaisser le Mont Blanc pour m’offrir un tour dans le parc de la Vanoise. Au village de la Thuile, je passe la dernière station italienne avant la frontière française, un peu nostalgique du chemin déjà parcouru.
Après une pause déjeuner anecdotique dans la station française de la Rosière, je laisse la route de Bourg-Saint-Maurice pour me diriger vers Tignes. Je découvre pour la première fois la station et surtout le Barrage du Chevril, construit entre 1948 et 1952. L’ensemble est comme accroché à la montagne, au bord du précipice. Le panorama est magnifique.
Je repars pour continuer le tour de la vallée de la Tarentaise, en direction de Val d’Isère. La station en elle-même n’étant pas particulièrement intéressante, la traversée est rapide, toujours en gardant le cap vers le Sud. Je retrouve avec plaisir une route serpentant la montagne, sans autre garde fou que la conscience du pilote.
Après quelques lacets, je remarque une piste ouverte pour les travaux, conduisant au lac de l’Ouillette et à l’arrivée des télécabines. Debout sur les repose-pieds, traction control désactivé, j’emprunte la piste jusqu’au bout pour prendre quelques photos.
Après quelques virages tranquille pour chasser la poussière sur les pneus, le Col de l’Iseran se profile déjà à l’horizon. A 2764m, c’est le plus haut col routier d’europe, et probablement pas le moins fréquenté. Devant l’amas de touristes, je trace la route vers Bonneval sur Arc. Il est déjà 17h et je suis à nouveau en retard sur le planning puisque le camping pour cette dernière soirée se trouve dans le parc régional de Chartreuse. Toujours sans prendre l’autoroute, j’arriverais ce soir là à la tombée de la nuit.
Jour 6 et 7 : St Laurent du Pont (France) – Paris (France)
C’est avec un peu de nostalgie que je replie la tente pour la dernière fois du trip ce matin. Aujourd’hui est le dernier jour de roulage avant de rejoindre la région parisienne demain. L’objectif est de rejoindre la Creuse en fin d’après midi, avec un détour par le Sancy. Je pars donc tôt avec une bonne distance à couvrir, le rendez-vous étant donné à 12h30 à Super-Besse avec un autre motard… C’est l’occasion de profiter d’un superbe lever de soleil sur la route, au Col de la Placette. Sans emprunter les voies rapides, l’itinéraire traverse l’Isère par le Sud du Parc naturel du Pilat puis par le Parc naturel Livradois-Forez. Si les routes sont sinueuses, les panoramas ne coupent pas autant le souffle que dans les Alpes. Soit.
Je m’arrête cependant à proximité d’Issoire car le paysage se dégage un peu, avec de très belles vues sur le Puy de Dôme et le Cantal. Pas le temps de niaiser, cette fois-ci je suis attendu. Le rendez-vous est donné : je dois rejoindre mon père et son Africa Twin Adventure Sports année 1990 à la Bergerie de Super-Besse, une étape gustative bien connue des locaux! Je remonte sur la moto et file vers Besse-Saint-Anastaise.
J’arrive à Super-Besse à 12H35 : raté, il est déjà là! Nous rejoignons le restaurant pour une truffade bien méritée.
Le temps de raconter quelques anecdotes et de prendre un café -une fois n’est pas coutume- sous le soleil de Super-Besse, il est déjà 14h et il faut repartir pour aller dégommer quelques cols avant de croiser vers la Creuse. Une petite séance photo au bord du Lac des Hermines et nous repartons : direction la Vallée de Chaudefour.
En reprenant la route qui descend vers Besse-Saint-Anastaise, je remarque que pour la première fois du trip, je roule en duo. C’est vraiment appréciable de partager la beauté des paysages et des routes. Nous bifurquons dans Besse-Saint-Anastaise vers la vallée de Chaudefour.
En passant devant le Buron de Chaudefour, un autre lieu de la gastronomie auvergnate, nous laissons sur notre gauche l’ancienne station Chambon des Neiges pour nous diriger vers Chambon-Sur-Lac. Le Col de la Croix-Morand, à 1401m, se dresse devant nous. Nous nous arrêtons vers le sommet pour profiter des magnifiques panoramas.
En repartant vers le Mont Dore, nous bifurquons à droite vers le dernier col de la journée, et donc du périple, le Col de Guéry et son lac éponyme. Bien conscient que le périple touche à sa fin, je programme le GPS vers la Creuse. Après encore 2h de route et quelques passages en off-road inattendus (merci google maps !), les Africa Twin sont au garage et l’apéritif est servi. Demain, il faudra remonter vers la région parisienne et cette fois-ci, plus question d’éviter les autoroutes.
Bilan
A quoi s’attendre lorsque l’on part seul pour 7 jours de moto? Pour mieux répondre, j’ai préféré faire une petite FAQ sur les questions les plus posées à mon retour, j’espère que vous y trouverez votre bonheur !
- C’était pas trop long tout seul?
Pas vraiment. Déjà, il faut se rappeler que j’ai conduit entre 6H30 et 8H30 par jour, ce qui ne laisse pas vraiment place aux pauses bavardages. De plus, l’énorme avantage de rouler seul est de choisir où et quand s’arrêter. J’ai donc parfois déjeuné à 16H ou pas du tout. Cependant, j’étais très heureux de partager quelques heures de route avec mon père dans le Puy-de-Dôme. - Qu’as tu pensé de l’Africa Twin Adventure Sports?
L’Africa Twin Adventure Sports a été une bonne surprise pour ce trip. J’ai particulièrement apprécié la facilité de prise en main, la motorisation, coupleuse même si les 95cv sont parfois un peu juste. Le grand réservoir était également pratique, permettant de couvrir plus de 500km et de ne passer à la pompe qu’une fois par jour. Il m’a fallu cependant me méfier du poids, haut perché, d’autant plus avec le grand top case et les sacs sanglés sur le siège passager. C’était particulièrement le cas lors de l’ascension du Stelvio, avec de très nombreuses épingles. - Quel a été la plus belle découverte ? La plus grosse déception?
La plus belle découverte du trip est pour moi le Tyrol côté Autriche. Les panoramas sont majestueux, les routes bien entretenues et les virages lisibles. La circulation était très correcte, j’ai pu faire de nombreux segments sans jamais rejoindre de voitures devant moi. A l’opposé, ce n’est pas vraiment une grosse déception mais plutôt un mauvais choix de véhicule, les lacs italiens n’ont pas été très agréables à découvrir en moto. De nombreux touristes utilisent des bateaux pour rejoindre les villes et je pense que ce moyen de transport est bien mieux adapté. Sur la route, de nombreuses villas « cachent » la vue sur le lac, il faut alors s’arrêter et marcher pour rejoindre les rives. - Si c’était à refaire ?
Je repars demain s’il le faut ! Avec quelques jours en plus, je passerai plus de temps en Allemagne, en poussant jusqu’à la Bavière. Puis il faudrait explorer la partie Est du Tyrol, avant de revenir par la Suisse. - Et les bandes de peur du coup?
Il n’en reste plus beaucoup pour un trail !
2 Rétroliens / Pings
Les commentaires sont fermés.